NAVIGATION PAR GROS TEMPS...

 

 

 

Pour la descente ça s'est plutôt bien passé.

Du vent, un bateau qui marche fort (on bat des records de traversée) et il fait plutôt beau... encore que pour un mois de février on peut viser plus haut.

 

 

 

 

 

Après les formalités d'entrée à BEQUIA, la première grosse étape c'est MAYREAU.

L'île se remet doucement du cyclone et chez Robert, ça bosse. Charpente, peinture, électricité, c'est quasi prêt... Il est temps la saison bat son plein...

 

Et comme c'est l'anniversaire d'Anne-Catherine, Robert sort le grand jeu: djembé... et une chanson inédite qui dure, qui dure...

 

 

 

 

 

Mais le paradis nous attend... LES TOBAGO CAYS... 

 

Après une belle plongée sur la barrière de corail, Cédric et Anne-Catherine poursuivent les bains...  encore et encore, les prises de vue sous marines.

 

Il y a matière... (la vidéo sur la page d'accueil en témoigne)

 

Le paradis c'est aussi la fameuse soirée langoustes... les pieds dans le sable.

De l'avis de tous c'est le summum.

La nuit qui a enchaîné a été l'objet d'un mystère... Alors que nous étions mouillés par 5 m d'eau et 30 m de chaîne, le bateau a dérapé. C'est bien la première fois.

Cédric, qui dormait dans le cockpit a donné l'alarme, et à l'aide du moteur et du guindeau on a mouillé à nouveau un peu plus loin pour passer le reste de la nuit... bizarre...

 

 

 

 

En route ensuite pour Sandy Island. On a rencontré un équipage à trois reprises avec lequel il était prévu de prendre l'apéro, mais ça ne s'est jamais fait. On s'est ratés...

 

Là il faisait encore un temps correct...

 

 Et puis ça a commencé à se gâter... Une tentative de mouillage à Chatam Bay... Très venteux... On y a débarqué les jeunes qui nous ont rejoint par la terre... pendant que l'on ralliait Clifton... 

Et hop un grain avec rafales à 38 nds...

 

Il est temps de mettre en place le troisième ris...

 

Les formalités faites on ne s'attarde pas, le cyclone Berryl est passé par là et depuis ma première visite en octobre j'ai l'impression que rien n'a vraiment bougé...

 Bars, restaurants, banque en berne...

 

 

 

 

C 'est donc par vent bien établi que nous gagnerons ce havre de paix qu'est CUMBERLAND. Le bateau va bien, 7 nds au près..

 

On apprécie le lieu d'un calme absolu et le mojito local..

 

Et après on va prendre un peu cher dans le canal vers Sainte Lucie.

Trois ris dans la GV, rafales, mer creuse (3m)

Arrivés aux Pitons, baignade... et comme on sait qu'on va de nouveau se faire secouer le lendemain on file vers le nord de l'île.

On fera donc une arrivée de nuit après avoir croisé un paquebot sorti de Castries et qui nous a klaxonné...  On était sur sa route...

Ils ne sont pas joueurs...

 

 

 

 

Et puis dernière étape vers la Martinique...

 

L'arrêt à Sainte Anne est zappé car on en a un peu marre du vent permanent, de la pluie d'être trempés.

On rentre sur la marina, au calme.

Ce qui ne nous empêche pas d'aller à Sainte Anne déguster le planteur et les accras  de la Martine, ainsi que les grillades de chez Sony.

 

L'équipage a bien aimé tout ça, surtout la navigation avec 3 ris  dans la grand voile, la trinquette, des creux de 3 m, une vitesse de 7 nds au près.

 

Cédric a la médaille de la plus grosse vague qui a balayé le cockpit et l'équipage.

Sana a le record de vitesse avec un 9,54 nds (battu depuis)

 

Merci à l'équipe dynamique pour ce séjour agréable et sportif.